"LE RÉVEIL" : OPA OUVRE UN NOUVEAU CHAPITRE ARTISTIQUE AVEC UN COURT-MÉTRAGE INTROSPECTIF

Artiste chanteur afro-urbain béninois, OPA continue d’affirmer sa singularité sur la scène musicale avec audace. Après avoir récemment dévoilé son EP "AFRO CHARM", véritable concentré de rythmes modernes et d’afro-vibes envoûtantes, il revient avec un projet visuel ambitieux : le court-métrage musical "Le Réveil". Bien plus qu’une simple réalisation, ce film écrit par par lui-même et réalisé par Brayan Tavares, marque une nouvelle étape dans son parcours, révélant une facette plus intime et conflictuelle de sa personnalité artistique.


Un face-à-face avec son double

Dans "Le Réveil", OPA, connu pour sa sensibilité et son attachement à l’amour, se retrouve face à une version sombre de lui-même. Une nuit, enfermé dans ses pensées, il croise son alter ego : un double froid, dur, qui lui lance un avertissement glaçant – « Les sentiments, c’est pour les faibles. » Cette rencontre, mise en scène avec précision et tension, marque le point de départ d’une lutte intérieure entre sensibilité et dureté, lumière et obscurité.


La métamorphose

Au fil du récit, le "bad boy" prend le dessus. Au matin, devant le miroir, OPA n’est plus le même. Pour l’artiste, ce court-métrage symbolise un moment charnière : une prise de conscience, un basculement vers une nouvelle identité musicale et scénique. C’est un signal fort qu’il envoie à son public : il est prêt à explorer des univers plus sombres, plus crus, sans renoncer à sa signature afro-urbaine. Ce basculement, loin d’être anodin, symbolise pour l’artiste un moment charnière de sa carrière : l’acceptation d’un côté plus tranchant et sans concession, prêt à s’exprimer dans sa musique et sur scène.


Un signal pour l’avenir

"Le Réveil" agit ainsi comme un pont entre l’univers lumineux de son repertoire musical et les sonorités plus intenses que pourraient révéler ses prochaines sorties. Ce court-métrage se présente ainsi comme un message codé au public : attendez-vous à des sonorités plus profondes, plus âpres, mais toujours imprégnées de l’ADN afro-urbain qui le définit. Reste à savoir si ce "bad boy" naissant prendra pleinement le contrôle dans ses futurs titres.

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