"PROSPER" : QUAND UN CHAUFFEUR UBER DEVIENT GANGSTER MALGRÉ LUI

Sorti le mercredi 19 mars, Prosper marque les débuts prometteurs de Yohann Gloaguen derrière la caméra. Ce premier film mélange avec brio les codes du thriller, de la comédie et du fantastique, porté par un Jean-Pascal Zadi éblouissant.  

Jean-Pascal Zadi en duel avec lui-même

L’histoire suit Prosper, un chauffeur Uber un peu dépassé par la vie, qui voit son destin basculer lorsqu’il prend à bord un passager mourant, criblé de balles. Pris de panique, il se débarrasse du corps, mais succombe à la tentation de lui voler ses élégantes bottines en crocodile. Ce qu’il ignore, c’est que ces chaussures sont imprégnées de l’esprit de leur défunt propriétaire : King, un gangster redouté et légendaire roi de la SAPE. Dès qu’il les enfile, Prosper se retrouve littéralement hanté par King, entraîné malgré lui dans une quête vengeresse pour retrouver l’assassin.  

Une enquête criminelle sous le signe de l’élégance

Dans les rues vibrantes du 18e arrondissement de Paris, Prosper offre un spectacle où l’élégance vestimentaire de la SAPE se mêle à une enquête policière haletante. Le film brille notamment grâce à la performance remarquable de Jean-Pascal Zadi , qui navigue avec une aisance impressionnante entre humour et tension dramatique. Son interprétation nuancée de deux personnages diamétralement opposés repousse encore les limites de son jeu, offrant un face-à-face intérieur aussi captivant qu’inattendu.  

Un thriller atypique, stylé et audacieux, qui revisite le film de gangster avec une touche d’originalité et une bonne dose de charisme.  

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