L'artiste nigérian Adekunle Gold livre un manifeste implacable en faveur du travail intelligent et de la discipline financière dans son nouveau titre "Coco Money". D’emblée, sa voix suave épouse une production afro‑pop signée Niphkeys, pleine de basses rondes et de percussions scintillantes, pour marteler un credo simple : on ne se contente pas de rêver grand, on agit et on s’organise pour récolter. Cette entrée en matière plante le décor d’un titre qui refuse la complaisance et célèbre la détermination à toute épreuve.
Piques élégantes, message percutant
L’artiste ne ménage pas ceux dont les « priorités mal placées » plombent le portefeuille : « Impossible d’être fauché, impossible d’être paresseux », lâche‑t‑il, mi‑moqueur, mi‑mentor. L’écriture pleine d’esprit d’Adekunle Gold transforme chaque punchline en rappel grinçant : suivre les tendances ne vaut rien sans gestion responsable de ses finances. Sous les nappes mélodiques, "Coco Money" flirte avec la satire sociale, pointant du doigt l’obsession des apparences et l’oubli de la planification.
Célébration décomplexée de la réussite
Mais "Coco Money" ne se limite pas à la morale : il exulte dans un refrain flamboyant où le chanteur scande « My money be like coco money » et emprunte audacieusement le célèbre « Bitch better have my money ». C’est le moment de gloire, celui où le labeur se transforme en fête sans restriction. Adekunle Gold signe ainsi la bande‑son parfaite des pay‑days et des ambitions XXL : insolente, fédératrice, et irrésistiblement dansante.