Après le succès de la première édition à Abidjan, la deuxième édition du Salon des Industries Musicales d’Afrique (SIMA) posera ses valises à Cotonou du 10 au 15 novembre 2025. Créé en 2022, ce grand événement international est consacré à la promotion et au financement des industries musicales d’Afrique francophone. Placé sous le thème « Du potentiel aux preuves, faire rayonner et financer les musiques d’Afrique francophone », le SIMA ambitionne de transformer la créativité du continent en véritable moteur économique et culturel. Le choix du Bénin n’est pas un hasard : « En accueillant le SIMA, le pays affirme son positionnement croissant comme hub des industries culturelles et créatives du continent », soulignent les organisateurs.
Cotonou, capitale éphémère des musiques d’Afrique
Pendant six jours, la ville sera le point de ralliement de plus de 7 000 participants : artistes, producteurs, labels, institutions, médias et passionnés de musique. Cotonou se prépare ainsi à devenir la capitale des musiques africaines francophones, un lieu de rencontres et d’échanges pour tous les acteurs du secteur. Cette effervescence culturelle et économique confirmera le rôle stratégique du Bénin comme terre d’accueil des grands événements créatifs et point de convergence des talents du continent.
Un programme riche entre création et réflexion
Le SIMA 2025 propose une programmation dense alliant pratique artistique et débats de fond. Les 10, 11 et 12 novembre seront consacrés à une résidence artistique immersive, véritable laboratoire de création. Suivront un salon professionnel les 13 et 14 novembre, espace de networking, de masterclasses et de rencontres entre artistes et investisseurs. Enfin, un grand concert populaire le 15 novembre viendra clore l’événement, offrant une scène d’envergure aux talents émergents comme aux artistes confirmés, pour un moment de communion avec le public béninois.
Un moteur de financement et de professionnalisation
Au-delà du spectacle, le SIMA se veut un levier concret de financement et de professionnalisation des musiques d’Afrique francophone. « L’Afrique regorge de talents, mais sans appui structuré, ces talents peinent à s’imposer. Le SIMA veut transformer ce potentiel en moteur économique », affirme Mamby Diomandé, fondateur et commissaire général. En réunissant créateurs, décideurs et investisseurs, le salon espère bâtir une coopération durable, capable de donner aux artistes les moyens de faire rayonner leur art bien au-delà des frontières africaines.